En mars, nous vous informions de la publication de l’instruction colos apprenantes 2025 et à cette occasion, des modifications portées au dispositif après 5 années d’existence.

L’instruction publiée le 20 mars dernier précisait notamment que seules les associations JEP pouvaient prétendre à une labellisation de leurs séjours. Cette mesure excluait de fait près de 50 % des opérateurs labelisés les années précédentes, dont nombre d’organismes exploitant à l’année des centres sportifs, équestres ou artistiques. ResoColo a dans les meilleurs délais fait remonter au ministère son inquiétude quant à une baisse significative du nombre d’enfants accueillis via le  dispositif. Lundi 24 mars, l’instruction était modifiée par la suppression de l’intitulé « agréées JEP ».

Un deuxième constat interpellait à la lecture de l’instruction 2025. La plateforme administrée par la JPA à l’attention des familles dépourvues de  prescripteur local et qui a contribué au départ de près de 2 500 enfants en 2024, est abandonnée au profit d’un appel à projets national auquel seules – une fois de plus – les associations JEP « ayant un rayonnement national » peuvent répondre.

Cette condition restreint à quelques opérateurs le statut de prescripteur national quand 166 structures organisatrices étaient référencées par la JPA en 2024. Malgré les retours de nombreux acteurs, cette configuration a été maintenue ; Les candidatures étant attendues avant le 15 avril.

Face à cette situation aux conséquences certaines sur le nombre de départs grâce au dispositif colos  apprenantes, l’Unat, l’Unosel, la JPA et ResoColo ont à l’unisson souhaité interpeller le directeur de la DJPEVA. Une synergie qui témoigne d’une volonté commune de défendre le droit au départ en vacances.