Suite aux résultats des élections européennes du 9 juin 2024, le Président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, entraînant la fin de mandat des députés actuels et l’organisation de nouvelles élections législatives les 30 juin et 7 juillet prochains.
Quels que soient l’effectif et la répartition des groupes représentés dans l’hémicycle, la probable constitution d’un nouveau gouvernement avec ou sans majorité parlementaire influera sur la politique de notre pays.
En ce sens, l’augmentation à 50 € brut/jour du minimum légal de rémunération en CEE souhaitée en juillet 2023 par Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, pourrait une nouvelle fois être reportée, voire même abandonnée.
Planifiée à l’automne 2023, la mesure avait déjà été différée au 1er janvier 2024 (face aux conséquences économiques d’une mise en œuvre précipitée) puis au 1er septembre 2024 (pour permettre une étude d’impact complémentaire). Le 6 mai dernier, en réunion pleinière du Comité de filière Animation, la ministre l’espérait effective à l’automne 2024, sans préciser d’échéance concrète.
Même si de nombreux organismes ont d’ores et déjà anticipé en prenant budgétairement en considération une augmentation de la rémunération des personnels recrutés en CEE, difficile de se projeter sur la saison 2024/2025. Et la situation ne va pas en s’éclaircissant.
L’élaboration et la publication d’un indispensable décret d’application pourraient soit être précipitées, soit attendre la nomination de futurs représentants institutionnels.